Fressen afrikanische Kühe kein Heu?

Heu verfüttern statt trockenes Gras abfackeln

Zu den Maßnahmen gegen Buschfeuer gehört auch die Umstellung einer Gewohnheit bei den Viehzüchtern. Bisher haben sie oft gegen Ende der Trockenzeit das verdorrte Gras abgefackelt - eine Ursache der vielen Buschfeuer im Hochland des Süd-Kivu in der Dem. Republik Kongo. Auf unsere Frage, wieso sie dies nicht als Heu ihren Kühen zum Fressen geben kam die Antwort: Unsere Kühe fressen kein Heu. Wir haben ausführlich dargelegt, dass in Europa im Winter die Kühe Heu fressen müssen, weil kein frisches Gras existiert. Antwort: "Dann habt Ihr andere Kühe!" Aber unten im Ruzizi-Plateau gegenüber von Burundi sind viele Milchbauern genossenschaftlich organisiert - und sie verfüttern Heu!

Die Viehzüchter haben sich Ende Mai 2018 auf eigenen Wunsch mit dem Thema der Verfütterung von Heu befasst - und das ist für sie neu. Bisher fraßen ihre Kühe angeblich kein Heu – aber wir kennen Viehzüchter in der Ruzizi-Ebene, die bereits in der Trockenzeit Heu verfüttern und die dadurch mehr Flächen zur landwirtschaftlichen Nutzung zur Verfügung haben. Einige von wurden im Mai 2018 ins Hochland eingeladen und haben dort unseren Partnern von ihren Erfahrungen berichtet. Wenn das trockene Gras geerntet und verfüttert wird, entfällt ein wichtiger Grund für Buschfeuer!

Die breite Integration der Viehzüchter könnte in Zukunft bewirken, dass sie in der Trockenzeit zur einer Heufütterung übergehen und deswegen von sich aus kein Interes­se mehr am Abbrennen trockenen Grases (zum besseren Nachwachsen bei Beginn der Regenzeit) ha­ben. An den fünf Seminaren in Nyangezi, Mushenyi, Kaziba, Luhwinja und Burhinyi nahmen ungefähr 150 Viehzüchter teil.

Hier einige Fotos und zwei Originalberichte von dem Seminar auf Französisch:

 

Rapport de Kaziba

RAPPORT DE FORMTION SUR LES TECHNIQUES DE PRODUCTION, CONSERVATION DE L’ENSILAGE ET DU FOIN.

Sur proposition de Monsieur Heinz/LHL, nous avons accueilli monsieur Buku Hubert (un vétérinaire et superviseur « près » des coopératives des agri-éleveurs) de l’association paysanne pour le développement intégré au Sud-Kivu « APDIK» pour former les petits producteurs éleveurs des gros et petits bétails sur la production et conservation des fourrages secs. L’objectif était de renforcer la capacité de éleveurs de Kaziba afin qu’il améliorent leur production animale. La séance de formation a eu deux grandes parties : la partie théorique et la partie pratique.

  1. Partie théorique :

Durant cette partie les participants ont été édifiés sur les concepts utilisés en technique d’ensilage et foinnage, les étapes clés de ces techniques, la préparation des matériels, la comparaison entre la pratique du foin et celle de l’ensilage… cette formation ayant été conduite de façon participative, le formateur organiser des petits débats structurés autours des différentes questions avant qu’il n’interviennent pour plus de précision.

Pour clôturer cette partie pratique, certaines vidéos ont illustré l’expérience réussie ailleurs (cas de la plaine de Ruzizi et de l’Allemagne).

  1. Partie pratique :

Durant cette partie il a été question de démontrer de manière pratique les techniques de foin et d’ensilage.

  • Le foin consiste à stocker l’herbe en petits tas et à l’abri du soleil ;
  • L’ensilage est une technique de conservation de fourrage vert à l’abri de l’air et en milieu acide.

Cette séance très a connu la participation de 30 participants dont 3 femmes et 27 hommes essentiellement éleveurs dont certains pratique déjà l’élevage en stabulation et qui rencontrent plusieurs difficultés aux quelles la formation a essayé d’apporter solution.

Les éleveurs ont enfin apprécié les explications fournies par le formateur et ont trouvé que la vache est un vrai rémunérateur en ce sens que si elle est bien nourrie, elle ne traine pas à enrichir le propriétaire et que sa capacité de paie dépend de son encadrement « alimentation » et de la race.

Les participants ont aussi découvert que ce système d’élevage est pour autant économique, environnemental et facile à pratiquer. Ils ont aussi trouvé que le foin est facile à pratiquer mais l’ensilage présente encore plus d’avantage et plus apprécié par les vaches. Les éleveurs ont ainsi décidé de mettre en pratiques les connaissances acquises.

Nous remercions Monsieur Heinz/ LHL pour avoir pensé à cette formation d’intérêt capital et l’association APDIK pour la qualité des enseignements fournis à nos éleveurs.

 

Quelques photos illustratives de la séance lors de la pratique

Rapport de Mushenyi

RAPPORT DE LA FORMATION SUR LES TECHNIQUES DE FOIN ET ENSILAGE

Il a été organisé par l’ONG APDIK en collaboration avec la CDEP; une session de formation sur les techniques de production et conservation de l’ensilage et du foin à l’intention des petits producteurs éleveurs des gros et petits bétails en date du 13 Juin 2018 au siège social de la CDEP sis à Buzonga /MUSHENYI . L’animateur de la séance était monsieur BUKU Hubert, technicien vétérinaire de l’APDIK (un technicien chevronné en matière d’alimentation des bétails avec l’herbe sèche).

Cette séance très intéressante a connu la participation de 26 participants dont 2 femmes et 24 hommes essentiellement éleveurs et dont certains appartiennent à notre brigade forestière de lutte contre le feu de forêt.

C’est au cours de cette séance que les participants ont découvert cette nouvelle appellation de la vache « le PATRON ou BOSS » d’un Eleveur. En ce sens que si elle est bien nourrie, elle ne traine pas à enrichir le propriétaire et que sa capacité de paie dépend de son encadrement « alimentation » et de la race.

Les participants ont aussi découvert que ce système d’élevage est pour autant économique et environnemental : valorise les ressources locales, évite les pertes, maintien les animaux en bonne santé quelque soit la période ou saison de l’année, réduit les conflits liés à la destruction des plantules par les animaux, facilite l’élevage en stabulation, réduit les cas d’incendies,…

La CDEP et les participants en général remercient monsieur Heinz qui a trouvé le premier ; l’importance de mettre à la portée des éleveurs une méthode de nourrir les bétails même durant les périodes de soudure « période sèches». Nous pensons que cette méthode permettra d’améliorer les techniques d’élevage à Mushenyi, et réduire les incendies des forêts. Les participants ont décidé d’aller aussitôt mettre en pratique les connaissances acquises.

Le formateur de sa part a été réjoui des personnes ciblées pour participer à cette formation pour l’intérêt qu’ils ont manifesté vis-à-vis de cette formation car tous étaient éleveurs. Les participants ont émis le souci des vaches de race améliorée ou leur octroyer un crédit rotatif des vaches locales soit une vache par personne participante à la formation pour leur permettre d’augmenter la rentabilité de leurs troupeaux.

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Un autre rapport en français de l'organisation partenaire APDIK, qui a dirigé le cours, peut être trouvé dans la zone de téléchargement de ce site Web.

Ein weiterer französischsprachiger Bericht der Partnerorganisation APDIK, welche den Kurs durchgeführt hat, findet sich im Download-Bereich dieser Website.